Dès l’Antiquité, les hommes ont voulu découper le temps du jour et de la nuit.
Jusqu’au Moyen-âge c’est le soleil qui indique l’heure. Les sabliers sont inventés au VIIIème siècle.
Jusqu’au XVIIème les horloges n’ont qu’une seule aiguille pour l’heure, elle est peu précise, c’est à cette époque que le balancier fait son apparition ainsi que la seconde aiguille qui indique les minutes.
Au XVIIIème l’ébéniste Boulle fabrique pour Louis XIV des cartels aux incrustations de nacre, écaille de tortue et laiton.
A la même époque naît l’horloge comtoise dans le Jura, la caisse est fabriquée en sapin, le système du balancier fonctionne avec des cordes en chanvre tressé.
Au XIXème ce sont les chaînes qui prennent le relais.
L’horloge comtoise était fabriquée par l’ébéniste menuisier du village, pas de grande série, souvent unique ; elle était offerte en cadeau de mariage. Au XIXème, le nom du marchand de meuble figurait sur le cadran. Des motifs floraux égaient la façade, elle peut aussi être peinte en trompe l’œil faux-chêne, faux-palissandre, faux-acajou…
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De nos jours l’horloge est devenue un objet de collection, elle passe chez l’artisan ébéniste pour restaurer la caisse dont le pied est très souvent vermoulu, les sols étant en terre battue. Des couches de vernis, de cires rendent les motifs presque illisibles. Les vitres sont parfois manquantes, le ferrage des portes trop usé.
La restauration peut nécessiter le passage chez l’artisan restaurateur horloger, pour nettoyer les rouages et changer les pièces usées.
L’horloge est devenue un meuble de famille que l’on garde non tant pour l’heure qu’elle égrène, mais pour sa valeur sentimentale.